Publié le 02/12/2021
Plus de 400 élevages de volailles infectés et plus de 500 cas parmi les oiseaux sauvages ont déjà été dénombrés, répartis dans 24 pays.
De nombreux foyers sont détectés chaque jour.
La maladie se répand à la faveur des migrations d'oiseaux mais aussi des activités humaines quand elles sont réalisées sans précautions sanitaires pour éliminer le virus sur le matériel, les véhicules, les vêtements ou les chaussures.
Plus de 200 cygnes sont morts d'IAHP autour du lac de Madine dans la Meuse.
Au regard des flux migratoires des oiseaux sauvages, la Marne se situe en aval de la zone écologique du lac de Madine.
Le risque de propagation du virus dans la Marne, est donc maximal.
Quand le virus, amené soit par un oiseau sauvage, soit par un être humain entré sans précautions sanitaires, parvient à pénétrer dans un élevage ou une basse-cour, la plupart des volailles meurent en quelques jours.
Pour les protéger, toutes les volailles doivent être mises à l'abri en bâtiment fermé ou éventuellement sous filet.
Seule une altération du bien-être animal, avec symptômes constatés par un vétérinaire peut justifier une sortie des volailles, sous conditions fixées par les services vétérinaires de la DDETSPP.
Pour rappel, l'influenza aviaire n'est pas transmissible à l'Homme, y compris par la consommation de viandes de volailles, oeufs, foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire.